Blog

BIO N’Days 2023 – Produits en vrac et consigne : comment aider les consommateurs bio à passer le cap ?

Le vrac et la consigne ont le vent en poupe ces dernières années et ce grâce à l’alliance économie et écologie. Ces achats et procédés anti-gaspillage ont une image plutôt positive aux yeux des consommateurs : en effet, ils encouragent la diminution d’emballages et réduisent également la production de déchets au sein des foyers. Zoom sur le vrac et la consigne.

Un contexte favorable au développement du vrac et de la consigne

Selon une étude de l’ADEME (baromètre Greenflex), 7 français sur 10 déclarent voir le lien entre leurs choix de consommation et l’avenir de la planète. Pour répondre à ce constat, une loi AGEC (anti-gaspillage pour une Économie Circulaire), a été votée en 2020, afin de répondre aux attentes des citoyens en matière d’écologie. Près de 10 mesures sont déjà en place (ex. fin des emballages à usage unique comme les cotons-tiges, les gobelets ou couverts, fin de la vaisselle jetable dans les restaurants…) et d’autres sont à venir.

En très forte croissance en 2018 et 2019, l’offre et les acteurs se sont structurés depuis. Avec une constante augmentation du nombre d’Épiceries Alternatives de Proximité (EAP), où l’on retrouve beaucoup d’offres en vrac. On comptait 1167 magasins à fin 2022 (Chiffres de Biolinéaires). Ces magasins sont aussi les plus habitués à gérer le stockage et la gestion de marchandises, ce qui en font des endroits propices au dépôt de produits consignés.

Vrac : un procédé d’achat de plus en plus considéré

Par définition, le vrac signifie l’achat de produits en quantité sans avoir recours à un emballage individuel. La consigne, elle, permet de redonner une utilité à un emballage pouvant être réutilisé.

Au fil des années, le vrac est entré dans les mœurs d’au moins 4 foyers sur 10 en France et la période des confinements a suscité de vives constats au sein des ménages. Ces derniers ont assisté à l’accumulation d’emballages et de suremballages achetés ou rachetés : la prise de conscience fut forte durant cette période. Le vrac reste aujourd’hui encore, une attente importante de la part des consommateurs.

vrac et consigne bio n'days consommateur bio

Le retour de la consigne : bientôt un incontournable !

Depuis quelques années, de nombreux projets émergent sur le territoire français pour relancer la consigne (en déclin dans les années 1980) et pour réduire l’impact carbone des produits emballés dans du verre.  L’objectif gouvernemental :  réduire de 50 % le nombre de bouteilles en plastique à usage unique d’ici 2030. Plusieurs unités de lavage ont été créées et les industriels et artisans bio ont été les premiers à vouloir tenter l’aventure.

Aujourd’hui, les défis subsistent, notamment en termes de logistique du côté des producteurs et aussi des distributeurs. L’organisation se met en place côté entreprises et commerces pour avoir des éléments d’emballages réutilisables et purement nécessaires : bouteilles, pots, etc. Chez les distributeurs, il faut pouvoir faire de la place dans les magasins. Tous doivent également faire de la pédagogie et de la sensibilisation pour embarquer le consommateur en ce sens.

L’information, elle aussi, se développe

Parmi les mesures mises en place par la loi AGEC, et favorisant le développement du vrac et de la consigne, les campagnes de sensibilisation se sont développées, à l’initiative d’acteurs engagés. 

Le Réseau Vrac pour exemple, propose des outils de communication à destination des consommateurs, afin de les encourager à l’achat via le vrac. Pour les accompagner dans leurs habitudes de consommation, des visuels, astuces et lieux d’animations autour du vrac, ainsi que des informations sur ce qui existe en vrac sont apportés au consommateur. Leur communication s’accentue durant le mois du vrac qui se déroule en mars. En savoir + sur le Réseau Vrac (Association des professionnels du vrac).

vrac et consigne bio n'days consommateur bio

Sur le même principe que le Réseau Vrac, le Réseau Consigne continue à se structurer et à fédérer les acteurs du réemploi pour porter la voix de cette pratique circulaire auprès de tous les acteurs de la chaîne : du producteur au consommateur, en passant par les collectivités locales et les distributeurs.

BIO N’Days 2023 : comment embarquer tous les acteurs dans ces nouvelles habitudes de distribution et de consommation plus vertueuses ?

Le contexte actuel n’est pas si simple qu’il n’y paraît. Avec l’augmentation du prix des matières premières et même les pénuries, notamment du verre, l’argument économique et le risque de rupture ont eu au moins l’avantage d’accélérer la réflexion au sein des enseignes. Quels sont les enjeux, les difficultés et les pistes de solutions déjà engagées ? 

Du côté des consommateurs, comment les embarquer sur de nouvelles habitudes d’achats en faveur du vrac et de la consigne ? Sachant qu’un français sur trois exprime sa crainte de devoir renoncer à des plaisirs habituels, ce qui freine le développement de cette forme de consommation responsable. 79% des consommateur.rices attendent d’ailleurs des marques qu’elles proposent des produits équivalents à ceux qu’ils apprécient (en goût, texture, efficacité…) mais plus responsables (baromètre Greenflex)

Le vrac et la consigne doivent donc lever les contraintes et montrer aux consommateurs que c’est d’autant ou même plus de plaisir : emballages réutilisables plus esthétiques par exemple et contribution de tous pour le devenir de la planète.

Conférence BIO N’DAYS 2023 le 6 juin 2023 : “Faciliter les usages pour avancer sur la consigne”

Assistez à la conférence de Maxime Tharin, Co-fondateur du Fourgon et responsable des opérations et de l’offre. Lors des BIO N’Days 2023 le 6 juin prochain, il expliquera comment,par le biais de son activité, il contribue au développement de la consigne via sa solution de distribution de boissons consignées directement au consommateur. 

 Inscrivez-vous pour en savoir plus sur www.biondays.com 

lefourgon_portrait
RDV le 6 juin à Valence ou en ligne pour échanger et assister aux conférences sur les clés pour relancer la croissance du bio. 

Partager l'article

Facebook
Twitter
LinkedIn
Email

Derniers articles